Photographer:Mother's Agenda | Mother's Agenda
24 Oct / 2014Program by:
Featured: MotherLanguage: French

Mother’s Agenda 1958

Fragments of two different recorded conversations May 30 1958 and 06 Oct 1958 Partial text below. 30 mai 1958 (A propos des forces adverses) Je me suis aperçue d’une chose, c’est que quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, au moins, c’est une excuse que les gens se donnent à eux-mêmes. J’ai vu que, pratiquement, presque tous les gens qui m’écrivent: «Je suis violemment attaqué par des forces adverses», c’est une excuse qu’ils donnent. C’est qu’il y a des choses dans leur nature qui ne veulent pas céder, alors ils mettent tout le blâme sur les forces adverses. Au fond, je m’oriente de plus en plus vers quelque chose où le rôle de ces forces adverses sera réduit à un rôle d’examinateur – c’est-à-dire qu’elles sont là pour mettre à l’épreuve votre sincérité dans la recherche spirituelle. Ce sont des éléments qui ont leur réalité dans l’action et pour le travail (c’est leur grande réalité), mais quand on dépasse une certaine région, tout cela s’atténue au point de ne plus être si net et si tranché. Dans le monde occulte, ou plutôt si l’on regarde le monde du point de vue occulte, ces forces adverses sont très réelles, leur action est très réelle, tout à fait concrète, et leur attitude vis-à-vis de la réalisation divine est positivement hostile, mais dès que l’on dépasse ce domaine et qu’on entre dans le monde spirituel où il n’y a plus que le Divin, qui est toute chose, et où il n’y a rien qui ne soit divin, alors ces «forces adverses» deviennent une partie du jeu total et on ne peut plus les appeler des «forces adverses»: c’est seulement une attitude qu’elles ont prise; pour dire plus exactement, c’est seulement une attitude que le Divin a prise dans son jeu.

6 Octobre 1958
(Le disciple se plaint de ses difficultés)
Les difficultés nous sont envoyées exclusivement pour rendre la réalisation plus parfaite.
Chaque fois que nous essayons de réaliser quelque chose et que nous rencontrons une résistance ou un obstacle, ou même un échec (ce qui paraît être un échec), il faut savoir, ne JAMAIS oublier, que c’est exclusivement, absolument, pour que la réalisation soit plus parfaite.
Alors cette habitude de s’aplatir, de se décourager, ou même d’être mal à l’aise, ou de s’injurier soi-même, ou de se dire: «Voilà, j’ai encore fait une faute…» tout ça, c’est une sottise complète.
Simplement se dire: «Nous ne savons pas, nous, faire les choses comme elles doivent être faites; eh bien, on les fait pour nous, advienne que pourra!» Et si nous pouvions voir à quel point ce qui nous paraît, oui, une difficulté, une faute, un échec, un obstacle, tout cela, c’est juste pour nous aider, afin que la réalisation soit plus parfaite.
Une fois qu’on sait cela, tout devient facile.

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